🎮 Invader : l’invasion pixelisée des rues du monde
- herve64200
- 20 juin
- 2 min de lecture
Invader (pseudonyme), né en 1969 à Paris, est un artiste urbain français diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux‑Arts de Paris . Depuis 1996, il colle clandestinement des mosaïques inspirées de personnages 8‑bit – Space Invaders, Pac‑Man, Super Mario – dans les grandes villes. Son style unique a transformé l’art urbain avec plus de 4 000 invasions reconnues à ce jour .

🧩 Biographie & démarche
Origines : l’artiste, dont l’identité réelle (souvent mentionné comme Franck Slama) reste secrète, a choisi un pseudonyme lié à son œuvre phare : le jeu vidéo Space Invaders . Toujours masqué, il garde l’anonymat, affirmant qu’il est seulement un “hacker de l’espace public” .
La première invasion : clef de voûte de sa carrière, le premier Space Invader clandestin apparaît près de la Bastille (Paris) en 1996–1998 .
Sélection des emplacements : les œuvres sont soigneusement placées pour leur visibilité ou leur symbolique, dans des lieux très fréquentés ou des zones isolées, “pour que n’importe qui croise cette mosaïque” .
🌍 L’invasion mondiale
Chiffres clés : plus de 4 000 mosaïques posées dans plus de 80 villes, sur cinq continents, depuis Paris jusqu’à Tokyo, New York, Los Angeles, Hong Kong .
Records et projets :
1 000e invader à Paris célébré en 2011.
4 000e œuvre installée à Potosí (Bolivie), à 4 000 m d’altitude .
Une mosaïque fixée sur un module de la Station spatiale internationale en 2015 (“Space2ISS”) .
Formats variés : mosaïques traditionnelles, œuvres en Rubik’s Cube (“Rubikcubism”) et QR‑codes mosaïqués .
🖼️ Vue d’exposition & marché
Expositions : Invader est représenté par la galerie Over the Influence (Paris, LA, Hong Kong). L’exposition “Invader 4000” (déc. 2022 – janv. 2023) célébrait ses mosaïques, vendues entre 38 000 € et 500 000 €, dont une Mona Lisa mosaïque .
Édition : publication du guide “4000”, recueil de toutes ses invasions depuis 1998 .
🚀 Un art accessible, hacker et viral
Accessibilité : l’art sort des musées, accessible à tous dans l’espace public .
Interaction : les fans loquent les mosaïques via l’application “FlashInvaders”, obtenant des points et redécouvrant les villes .
Préservation : pour limiter le vol, Invader utilise de l’adhésif professionnel et des formats difficiles à enlever sans détérioration .

🏁 Conclusion
Invader a révolutionné l’art urbain en transformant des milliers de surfaces publiques en œuvres interactives et accessibles. De la Bastille à l’ISS, ses mosaïques pixélisées ont envahi le monde et nos écrans. Son approche mêle culture numérique, anonymat et performance collective — une histoire vivante à suivre, pixel par pixel.
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